Nous étions venus pour un an, pour voir.
Cela fait bientôt 7 ans que nous avons mis le pied dans le royaume et le temps a passé en un éclair.
Je résumerais l'expérience ainsi : Qu'est-ce qu'on a bien fait !...
Je crois qu'on a attrapé le virus de l'expatriation. Tous les 4.
Nous avons gagné énormément humainement : Les enfants montrent une ouverture d'esprit enthousiasmante et ont beaucoup retenu de tous nos voyages. Nous, adultes, avons énormément appris sur nous-mêmes et sur les autres. Je trouve que le concept de growth mindset reflète exactement cette situation : apprendre et découvrir pour grandir humainement, toujours rester actif physiquement et intellectuellement.
Je suis passée comme tout le monde par:
- Non, je n'irai pas.
- Bon, allez, on verra
- Mais qu'est-ce que je fais ici ?
- Tiens, c'est pas mal, ça
- On ne va jamais y arriver...
- Qu'est-ce que ça me gonfle !
- Ouais, finalement, il y a des bons côtés
- Quand est-ce qu'on rentre ? Tout le monde part...
- Déjà 7 ans ?
- Mais non, je ne vais pas pleurer (bouhouhouhuu en coulisses)
Et maintenant c'est : Quand est-ce qu'on repart ?
Nous retournons à notre point de départ, pour diverses raisons dont celle de replonger les enfant dans nos racines, leur faire passer le bac.
C'est un peu étrange, comme de se réveiller après un rêve.
On ressent un mélange d'excitation de retrouver sa zone de confort, de joie de retrouver la famille et les amis, de soulagement d'enfin arrêter de faire des valises, mais aussi de tristesse de quitter les amis, les collègues, la vie professionnelle passionnante et d'inquiétude car on sait qu'on va retrouver des choses qu'on n'aimait pas.
Selon les personnes qui reviennent en France, j'ai retenu plusieurs idées exprimées sur les réseaux sociaux :
- on revient chez soi mais ce chez soi a changé et nous aussi
- les conjoints étrangers arrivant en France la trouvent magnifique (ce sont eux les expats...)
- impatrier est une forme d'expatriation
Je suis désolée de ne pas avoir été très assidue dans la mise à jour du blog. Entre le travail à plein temps à l'école et les tâches ménagères, il ne restait juste une toute petite place pour flemmarder, pas suffisamment pour rédiger des articles fignolés.
Mais ! Sans travail à l'horizon je vais avoir du temps maintenant pour terminer mes brouillons et y joindre les photos prises.
... Tout en gardant un oeil sur les 2 chats que nous ramenons, c'est eux les expats maintenant !