Les femmes n'ont pas (encore) le droit de conduire en Arabie saoudite.
Or, il faut conduire les enfants à l'école, faire les courses, aller consulter le médecin. On peut aussi vouloir aller voir une amie dans un autre compound, ou tout simplement se promener.
Il y a plusieurs solutions :
- se déplacer le week-end avec son mari et ses enfants
- utiliser le service de bus collectif
- utiliser un taxi
On jongle avec les trois dispositifs.
Pour le shopping, il faut tenir compte des horaires d'ouverture des magasins (de 9h00 à 12h00 et de 16h00 à 21h00). Il faut tenir compte aussi des horaires de prières et du retour des enfants de l'école.
Au début, on s'empêtre un peu dans ces horaires et on a l'impression de courir tout le temps. Puis les réflexes d'ancienne étudiante sans voiture reviennent. Qui l'eut cru ?
Les magasins les mieux achalandés étant un peu éloignés, cela tourne un peu à l'expédition. C'est vrai. Cela dit, le minimum utile est à portée de main.
A vrai dire, conduire ici est risqué.
Les routes sont extrêmement larges, même en ville (de la taille d'une voie rapide en France). Mais les gens roulent très vite (120, ou plutôt 130 à 140 km/h sur les voies urbaines de contournement). De plus, quand vous avez une chaussée à deux voies de même direction, il est fréquent de voir trois voitures de rang...
Les accidents sont fréquents et souvent graves. Comme lors de travaux routiers, l'embouteillage devient énorme, et très dense (avec des super-héros qui voudraient bien vous passer par-dessus ou à travers si c'était possible).
D'autre part, la logique du réseau routier n'est pas toujours évidente. Ratez une sortie et vous pouvez avoir à faire 20 km pour rattraper votre erreur...
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