Notre départ familial s'effectuera en janvier 2012, Inch' Allah (si Dieu le veut).
La délivrance de notre Iqama est subordonnée à l'aboutissement de formalités administratives relatives à la société employant mon mari. Et si on trouve parfois en France qu'il faut un temps fou pour concrétiser une action, en Arabie saoudite, les échéances sont parfois indéterminées.
C'est un de nos premiers apprentissages de la vie saoudienne : la patience. Au moins n'y a-t-il pas de stress ni d'énervement. C'est comme cela et puis c'est tout.
Les enfants ne se plaignent pas de l'éloignement et de cette attente. L'école, avec toutes ses aventures, occupe une grande place dans leur journée. La petite a parfois des moments de cafard aussi soudains que passagers. A son âge (bientôt 4 ans), le temps est une donnée particulièrement floue. C'est facile de la minimiser et de calmer ainsi ses inquiétudes. Le grand (7 ans) gère un calendrier en y rayant méticuleusement les jours qui nous rapprochent des retrouvailles (et des anniversaires des copains, ou des prochaines vacances...).
J'espère juste que ce n'est pas trop dur pour le Papa, qui se retrouve seul le soir à la maison.
Nous pensons à toi, Papa. Puisse la douceur du soir t'entourer comme autant de nos bras.
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire