Un parfum d'orient

Oh Joie, mon Papa !

Mon mari est revenu pour une semaine à l'occasion des vacances de la Toussaint.

Arrivé quelque jours avant le début des congés scolaires (les week-end saoudiens précèdent les nôtres en quelque sorte), imaginez la joie des enfants en voyant leur papa à la sortie de l'école !
En plus, c'était sans doute la première fois car, habituellement, ses horaires de travail ne le lui permettaient pas. Bref, c'était quasiment Noël !

Notre expatrié a bénéficié d'un climat exceptionnel... Pour nous ! Soleil, temps sec. Chaudement accompagné d'un Damart, il a vaillamment bravé la fraîcheur. Le crachin local est venu lui faire un petit coucou quelques jours après, et nous avons retrouvé l'usage de la cheminée.

Nos connaissances d'école ont été étonnés de le voir : "Eh oui, cela fait déjà 1 mois 1/2 qu'il était parti !"  Ils ont été aussi parfois un peu surpris, s'attendant à le voir...plus... Bronzé !

Nous sommes revenus à la maison, les enfants toujours collés à leur papa. Ce dernier nous a déballé ses merveilles d'orient.

Les enfants ont été gâtés avec de petits sujets décoratifs - aussi clinquants qu'évocateurs des mille et une nuits - et des petites trousses made in Pakistan.










Nous avons aussi découvert des spécialités :

Le brûleur de bois de Oud :

Voici un lien sur le sujet, il y a plusieurs versions.
http://tontondaniel.over-blog.com/article-bois-de-oud-72646313.html
La partie supérieure est un réceptacle garni de métal. En prenant soin de le protéger avec une feuille d'aluminium, on y dépose une pastille de charbon que l'on allume ensuite avec un chalumeau de cuisine. Quand cette pastille est rougeoyante, on dépose dessus des brisures de bois de oud, selon le parfum choisi. Il se dégage une fumée qui parfume la maison, comme l'encens.



La cafetière bédouine made in Saudi Arabia (véritable !)

http://nefred.over-blog.com/article-3639254.html
La prochaine fois, nous essaierons de la faire fonctionner avec du café et de la cardamome.









Mon abaya

Je l'ai enfilé comme si cela me transportait là-bas. J'ai été étonnée de sa douceur, sa légèreté et de l'éclat des ornements. Nos proches ont eu des réactions variées allant de la curiosité à la gêne. "Oui, je vais porter cela tous les jours en allant faire mes courses, et non, cela ne me gêne pas." Il faut dire, que, au quotidien, si j'aime bien les jolies choses, j'oublie très vite ce que je porte.






De l'artisanat pakistanais :

ici, un étonnant panier rétractable tout en bois (une merveille)













... Et des gourmandises, évidemment.

Nous avons découvert les chewing-gums Batook à la cardamome ou la banane. Mon aîné en a offert à ses copains... Succès mitigé pour la cardamome. Moi, j'ADORE ceux à la banane.

Nous avons goûté puis dévoré les mélanges d'amandes, noix de cajou, noisettes.




Quant à Papa, nous lui avons réservé un petit plateau de charcuterie du marché, accompagné d'un bon Loupiac et convenablement suivi d'un assortiment de fromages du marché.



J'ai également été gâtée par du parfum.

J'avoue que, de prime abord, j'ai eu l'impression d'un parfum bon marché ou d'une imitation ou d'un parfum pour homme. Le packaging m'a laissée perplexe (d'autant plus que tout est écrit en arabe) et l'odeur m'a sauté dessus avec vigueur.
Eh bien, croyez vous si vous le voulez, j'ai été déroutée le lendemain. En mettant mes habits de la veille à laver, le parfum saoudien laissait un sillage doux, ambré, chaleureux. En remettant mon parfum français habituel (un oriental, aussi), il a fait "pshitt"... puis plus rien. C'est bien triste à ce prix là...


Je trouve que ce parfum est à lui seul une grande claque à l'attention de mes préjugés.

Notre semaine a été rapidement prise par les visites chez les uns et les autres, et les affaires courantes du foyer.

Puis, Papa a du reprendre l'avion. La séparation a été dure, cette fois-ci.

La première fois, nous n'avons pas forcémement réalisé la situation. Maintenant, nous savons qu'il devra se passer un certain temps avant de nous revoir. Notre fille a eu de la peine. Et elle en reparle encore régulièrement... La distance rapproche les coeurs qui s'aiment.