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We are a simple french family with one dad, one mum and two children. And now a cat.
We are sharing here with you our expat adventure in Al Jubail, Saudi Arabia.

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mercredi 15 juin 2011

Là-bas

"Mais qu'est-ce que vous allez faire LA-BAS ?"
Cette question, accompagnée de l'air ahuri et inquiet de notre interlocuteur, finit par nous amuser.

Eh bien oui, nous partons en Arabie Saoudite. Et oui, c'est volontaire.

Nous partons habiter à Al Jubail durant 3 ans. Mon mari y prendra ses nouvelles fonctions le 1er septembre prochain. Les enfants et moi nous y installerons en début d'année prochaine. Ce laps de temps est nécessaire pour obtenir l'Iqama ou visa familial de séjour.

Qu'est-ce qui nous a pris ? Nous avons toujours aimé découvrir d'autres lieux et d'autres gens. Nous avons voyagé. Nous nous sommes posé la question de l'expatriation une fois ou deux, sans plus. Et puis là, une opportunité s'est présentée, et tout a coïncidé !

Depuis la confirmation de notre départ, nous passons notre temps sur Internet, pour récolter un maximum d'informations et de témoignages sur notre future terre d'accueil. Sans oublier nos racines.

2 commentaires:

  1. Je comprends tout à fait ce que vous ressentez. Nous aussi nous adorons voyagé et découvrir de nouvelles cultures. Mais il est vrai aussi que j'angoisse à l'idée de ce pays. Nous partons y vivre l'année prochain et quand je le dis aux gens, leur réaction amplifie mon angoisse.

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  2. Ne vous inquiétez pas. Tout va bien se passer ! ;)

    L'Arabie d'ici n'est pas celle qu'on se figure en France.

    Oui, les hommes et les femmes saoudiens sont en tenue, les femmes saoudiennes sont voilées de partout, les hommes n'adressent pas la parole. Mais en fait, beaucoup ne parlent pas anglais.
    J'ai été surprise par la courtoisie de certains messieurs qui vous laissent passer à la caisse avec le sourire.
    Les femmes sont très curieuses des étrangères. Comme on peut l'être d'elles, d'ailleurs. ;)
    Après ça, c'est comme partout, il y a des individus désagréables ici comme ailleurs. Mais d'une manière générale, on nous fiche la paix, et les enfants - d'où qu'ils viennent - sont traités (choyés) avec une gentillesse inimaginable.

    Il y a plein d'Indiens, Bangladeshis, Pakistanais partout.

    Ce qui est vrai, c'est que d'un point de vue matériel, il faut déployer des trésors de débrouille. C'est pour cela aussi qu'on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer. Intellectuellement, on y trouve son compte, faut juste se remuer le popotin.

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