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Hi there !
We are a simple french family with one dad, one mum and two children. And now a cat.
We are sharing here with you our expat adventure in Al Jubail, Saudi Arabia.

...If you don't read French, use the Translation tool !

samedi 14 juin 2014

Chassez le naturel...

... Il revient au galop !

Je suis née en pleine marée noire, j'ai porté un peignoir vert pomme avec "Halte à la pollution" écrit dessus.
J'ai fait un cursus universitaire scientifique dans l'écologie.

... Et voyez au je vis désormais : une des principales villes pétrolières du monde, à la porte du désert !

J'avais mis au grenier mon goût pour le naturalisme : il m'a rattrapé.

Cela a commencé la première semaine de mon arrivée ici. J'imaginais l'Arabie sèche et poussiéreuse, je n'avais pas imaginé l'effet "oasis" qui se produit lorsque les services publics inondent les espaces verts.
Alors, certes, l'eau potable est plus chère que le pétrole ici, et la dépense qui en est faite pour des raisons d'agrément paraît indécente.

Même dans les compounds qui ont la chance d'avoir des espaces verts arborés, on a des surprises.
Les oiseaux chantent dès l'aube.
Bulbul à joues blanches
Martin triste



Perruche à collier

Images : Oiseaux.net

Puis, en revenant du nord de la ville, j'ai vu les flamants roses. Et de petits échassiers.

Et pour achever, la semaine dernière, quand un collègue de mon chéri m'a proposé d'aller faire une visite du Sabkhat Al Fasl, zone humide de notoriété à 30 mn de ma maison, oh oui,  j'ai sauté sur l'occasion !

Mais il faudra plus qu'un article pour parler de cet endroit...
Chevaliers


Petit échantillon de flamants roses vus ce jour
Cette population de flamants a été également aperçue par un (très bon et passionné) ornithologue de la région : http://www.birdsofsaudiarabia.com/2014/06/thousands-of-greater-flamingos-sabkhat.html



vendredi 13 juin 2014

Le mal des autres

Une nouvelle année scolaire s'achève bientôt. Ici comme ailleurs, les écoliers comptent à rebours avec beaucoup d'intérêt.

Ce mois-ci, de nombreux amis partent "pour de bon", leur temps d'expatriation en Arabie Saoudite s'achève avec l'aboutissement du projet sur lequel les papas travaillaient.
C'est l'heure des au-revoirs, car finalement, nous, nous restons encore une année scolaire.
Et c'est une épidémie de cartons, bises, mines fatiguées, mais aussi tristesse de se quitter.
Et oui, je suis sûre qu'il y en a qui vont pleurer en quittant le sol saoudien...
Nous leur souhaitons bon voyage et tout le meilleur pour la suite !

... Et puis il est possible que nous les revoyons revenir dans un ou deux ans, si, si, c'est arrivé cette année !
... Enfin, si nous sommes encore là !


Des tas de sushis !

Cette expérience culinaire n'avait rien de risqué, ni rien d'inédit étant donné l'engouement international pour les sushis. Mais une vague de Koréens a débarqué sur Jubail, et nous avons accueilli une charmante famille dans notre village. Il n'a alors pas fallu longtemps pour mettre en place un séance d'apprentissage de préparation de sushis, avec les enfants, ravis bien évidemment.

Mais hop hop hop ! Pas question de faire des sushis, de les avaler et d'en rester là.
Allons un peu à la pêche aux explications.

Made in Japan :


Chez Sushi Yoshi, Khobar
Chez Sushi Yoshi, Khobar
Tout d'abord, les sushis proprement dit, c'est japonais. Parmi les plus connus en Europe, on distingue les makizushis (garniture enroulée dans du riz puis éventuellement dans une feuille d'algues séchées) les nigirizuchis (boule de riz oblongue sur laquelle on a déposé du thon ou du saumon cru par exemple). Il y en a d'autres variétés. Toutes se déclinent en fonction de la garniture ou de ce que l'on dépose dessus.


Voici un extrait de : http://voyages-monde.fr/voyage-au-japon-les-meilleurs-restaurants-de-sushi/ :


Curiosité : il existe un grand nombre de sushis différents. Les plus connus sont : le migiri-sushi (1), le maki-sushi(2), le gukan maki-sushi (3), le temaki-sushi (4), le futo-maki (5) et le ura-maki (6).
different Sushi Voyage au Japon – les meilleurs restaurants de sushi
- See more at: http://voyages-monde.fr/voyage-au-japon-les-meilleurs-restaurants-de-sushi/#sthash.ZmV5KvRY.dpuf

Made in Korea :


Nous avons réalisé des gimbaps, qui ressemblent aux makis et s'en distinguent entre autres par l'assaisonnement du riz. Pour les makis, le riz est assaisonné de vinaigre. Pour les gimbaps, il est assaisonné d'huile de sésame.

Je peux préciser que la feuille d'algues séchées employée ici est également tout à fait délicieuse toute seule. Elle fond sous la langue et a un goût salé qui tend vers celui des chips aux crevettes.
Nous avons garni les gimbaps avec de l'omelette, des bâtonnets fins de carotte, concombre et radis jaune.





C'est facile et rapide à réaliser. Mes deux cuisiniers (leur plaisir se voit à leur mine réjouie !) ont demandé à ajouter cela au menu des lunch-boxes.

D'ailleurs, à bien y réfléchir, le sandwich et le maki ou le gimbap sont peut-être de lointains cousins ?
Ils sont tous faciles à emporter, ne nécessitant pas de réfrigération ou de réchauffage, ni de fourchette ou de plat. On peut en faire des plats complets et consistants que l'on peut déguster n'importe où.

Merci JinHong !


Références :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sushi
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gimbap

vendredi 30 mai 2014

Elles sont encore meilleures comme ça, mes Rasgullas !

Quelques jours après avoir écrit l'article précédent sur les Rasgullas, j'en discutais avec un voisine pakistanaise, étonnée de mon audace culinaire.
Ni une ni deux, hier, nous nous sommes retrouvées chez elle avec quelques épouses devant les Rasgullas, correctement préparées cette fois-ci !

S'il vous tente d'en déguster, et si vous optez pour la présentation en boîte, voici comment procéder :
Il faut les sortir de leur jus, les presser pour ôter l'excédent de sirop et les tiédir au micro-ondes.
Notre hôtesse les avait accompagnée de ses cousines, les Gulab Jamun également présentées en boîte, pressées puis tiédies.
Pour nous délicieusement nous achever, les friandises étaient accompagnées de (Zarda ?), dessert traditionnel pakistanais. Cela consiste en un riz tiède sucré coloré en jaune (colorant alimentaire), cuit de manière pilaf, avec des noix, amandes et barberries (baies d'épine-vinette, selon la traduction), le tout glacé dans du beurre clarifié (Ghee).
Afin de contre-balancer le goût - disons, un peu sucré - nous pouvions rajouter du yaourt ou du labneh.

Oui, là, c'était nettement meilleur que dans ma salade...
Et après un tel dessert, on a tout dit. 




lundi 19 mai 2014

Elles sont bonnes, mes Rasgullas !

Je démarre un nouveau libellé : "Expériences culinaires", car, en plus d'être curieux, nous aimons bien manger et adorons par-dessus tout goûter à ce que nous ne connaissons pas.

Parfois, nous tombons mal, ce n'est pas à notre goût.
Parfois nous faisons de magnifiques découvertes, qui dépassent largement le risque pris.
Pour les mauvaises expériences, elles deviennent de bons souvenirs qui nous font bien rigoler après.

Les enfants sont tenus de manger comme nous, en piochant dans le menu général. Nous censurons les menus pour enfants, à base de burgers ou de poissons panés. En famille, nous ne sommes pas en démocratie ! Et puis, s'ils ne finissent pas... D'autres s'en chargeront.

Je ne préciserai pas si telle ou telle chose est bonne, c'est à vous d'essayer !

Alors, pour ce premier billet,  je vais vous parler des Rasgullas.

Elles étaient fraîchement arrivées dans le mini-market du compound, à hauteur des yeux, avec une allure de mozzarella. Il était d'ailleurs écrit "cheese" dans la liste des ingrédients. Un peu de fraîcheur en ce moment était la bienvenue.
Je m'en suis servie pour agrémenter une salade de fruits, car les boulettes sont conservées dans un sirop.

C'est une spécialité laitière d'Inde, obtenue en caillant le lait à chaud, puis en le roulant en boulette à la main.
Les boulettes sont ensuite plongées dans un sirop, éventuellement aromatisé à l'eau de rose.
Elles se servent froides en dessert.

La texture est surprenante, très spongieuse, ressemblant à du pain trempé.
On a du mal à imaginer que c'est un produit laitier.
Le goût de la rasgulla est surtout celui du sirop.

Comment les faire ? Voir le cours de cuisine par Manjula :
http://www.youtube.com/watch?v=acROvuObr-Q

La Rasgulla selon Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rasgulla

A quoi ça ressemble :













lundi 12 mai 2014

Quel temps fait-il ?

Difficile de faire ressentir la météo par l'intermédiaire d'un blog, mais, allez, lecteurs, lectrices, faites-un petit effort !

Nous sommes au mois de Mai, la saison chaude a démarré depuis Pâques environ. Elle a été précédée par deux ou trois épisodes de tempêtes de poussière dont l'une a entraîné pour les enfants un retour précoce à la maison. Evidemment, ils étaients ravis.

Maintenant, dès que l'on sort, on a l'impression d'être dans un sèche-linge géant. En tout cas aujourd'hui car il y a du vent.
Sans vent, c'est ambiance sauna.

Les oiseaux se terrent dans la moindre ombre, le bec ouvert et le souffle haletant.
Les expats apprécient de faire leur ménage sous la clim. Certaines se sont risquées à bronzer un court moment avant 10h00. Après, c'est déraisonnable.

Je reviens du mini-market à quoi, 100 m, et je suis littéralement...Cuite.
J'adore ce vent chaud (sirocco ?) le temps de me rendre d'un endroit à un autre.
Il ne faut pas en abuser, on prend vite des coups de soleil, et les veines n'aiment pas du tout.
Pas grave, quand ça commence à devenir un peu trop piquant, il suffit de se mettre dans l'eau ou sous la clim...
Trop dur.

Au dedans : 23°C, sous abri : 34,3°C
Au dehors dans l'allée : 45°C passé, 28% d'humidité. La température continuait d'augmenter, mais j'ai abdiqué.


jeudi 1 mai 2014

Rêve indien

Il était une fois un camion indien qui roulait en Arabie Saoudite pour livrer des réfrigérateurs.
Il rêvait d'user ses pneus sur les petites routes de Suisse...

mercredi 23 avril 2014

Partir c'est mourir un peu

http://www.cee-gravure.com/porte-cle-avec-photo-gravee-double-c-ur-brise,fr,4,PCP-09.cfm

Nous en avons parlé ce midi entre voisines.
Dans nos pays respectifs, nous sommes considérés soit comme des nantis au soleil, soit comme des malchanceuses exilées dans un pays retrograde.


J'avoue, je n'ose pas dire qu'on est bien ici. Peur de blesser les personnes qui restent au pays, peur de me sentir assimilée à la catégorie "nantis au soleil".
Une copine, ancienne militaire, m'a dit récemment "En fait, c'est comme la Bosnie. T'as vécu des trucs là-bas avec des potes, mais tu ne peux pas le partager avec les autres. Il faut l'avoir vécu".
Merci Marie-Claire, c'est tout à fait ça.
Seule la famille qui a pu venir passer quelques temps ici peut comprendre : on vit bien dans ce pays, une fois les concessions accordées, sachant aussi qu'on y travaille dur.

Il est même admis de dire qu'on pleure en arrivant en Arabie et on pleure en en repartant.

En quittant la France, on souffre de la déchirure d'avec les siens, cet environnement connu et confortable, où l'on a ses marques, son boulanger, son supermarché, ses copines, sa maison, son dessert préféré, ses habitudes. 
A chaque départ, c'est pareil, on ne s'y fait pas.

Puis on ferme soigneusement la porte de cette maison. Bientôt on est dans l'avion, on voit le sol s'éloigner en pensant "A bientôt".

Alors on prend sur soi, on se cale dans son siège, on se plonge dans un bon film ou un bouquin. 

Et voilà que l'on touche le sol saoudien. Et là, on sent comme une pointe d'excitation.

Peut-être d'abord est-ce parce qu'on est content que le voyage se termine. Parfois, c'est un soulagement...
Puis on retrouve sa deuxième maison, confortable aussi, en fait. Il faut chaud ! On enlève les chaussettes. On est content d'arriver, on sait que demain, il fera soleil, que les voisines seront là. On est content d'être chez soi, de retrouver ses autres habitudes.

Puis plusieurs semaines passent, et on refait les valises.

On a un pincement au coeur car on doit laisser derrière soi de bons amis, les choses qu'on n'a pas eu le temps de faire ou d'organiser ou de dire.
On se dit que ça fait beaucoup de remue-ménage pour une courte durée.
On a un programme d'enfer pour avoir le temps de revoir le plus de monde possible, faire les démarches qu'on ne peut faire à l'étranger.
On recalcule les jours de week-end, les heures de décalage horaire. On a la tête qui tourne.

On retouche ensuite le sol français, on retrouve la lumière claire de l'Europe puis  l'odeur de sa maison, les arbres du jardin.
On passe chercher du pain frais
On est content d'arriver.

Si partir est mourir un peu, alors quand on est expat, on a plus que neuf vies.
Mais qu'est-on le plus ? Triste de partir ou content d'arriver ? Peut-être les deux à part égale.




mardi 22 avril 2014

Mythe et réalités




Je m'aperçois que la vie d'expat est entourée de légendes et de mythes. 
A commencer par celui du compound.

Le compound, c'est un village de maisons presque toutes semblables entourées de murs -plutôt- hauts, avec des barbelés au sommet, un portail électrique opaque, des gardes armés, des dents au sol pour crever les roues de ceux qui voudraient entrer, et de la video-surveillance partout.

Côté sécurité, soyons réalistes, comme me disait un assureur, quand un cambrioleur veut entrer, il y parvient toujours, ce n'est qu'une question de temps. Ce temps permet à la sécurité d' intervenir ou de se sauver.

Les murs nous permettent aussi de nous cacher de la vue et donc de se balader en short comme on veut, soit quasiment toute l'année.

Nous, nous avons de la chance, nous avons en plus :  plusieurs piscines, aire de jeu, plein d'arbres et de fleurs, des oiseaux, des chats.

Bref, tout pareil que dans un club med.
De là à ce que nos proches nous considèrent en vacances perpétuelles, il n'y a qu'un pas.

D'abord franchi par les enfants... Les nôtres !!!

Après  "Maman, c'est pas normal qu'on aille faire les courses tous ensemble le week-end alors que tu as tout le temps dans la semaine toute seule, en prenant le bus !"
J' ai eu droit, après les vacances à : "Aaah , Maman, je suis content pour toi , maintenant qu'on retourne à l'école, tu vas avoir toute la journée pour te reposer. Tout le monde sait que les mamans font ça dans les compounds..." 

Voici ce que je répondrai : 

"Bah oui, mon chéri, j'ai tout mon temps, après avoir lavé, plié et rangé tes slips (entre autres), cuisiné pour notre dîner et ta lunch-box de demain, passé la matinée dans le bus pour aller chercher à manger, préparé tes cours de français - tu les avais oubliés ceux-là ?- et participé à l'organisation de la prochaine fête pour les enfants...Après, il faut que je déjeûne - quand même- puis que je m'occupe du courrier...Et ooo surprise, il est déjà l'heure de la rentrée de l'école ! Je dois juste vous préparer à goûter, vous aider à faire vos devoirs - si, si, si !- , reconditionner votre repas de demain, vous faire activer dans la douche et m'occuper du repas de ce soir. Après, j'attendrai que Papa arrive. Puis dodo... jusqu'à 5:15 demain matin."

Alors d'accord, c'est vrai, je prends du temps pour faire du sport : ici les salles sont gratuites et les cours de sport (quand on en trouve) sont bon marché.
Et oui, aussi, une fois ou deux par mois, j'admets que nous nous organisons un movie morning bien sympa, ou on se fait une sortie au Spa.

Certaines épouses en font moins : en préparant seulement des sandwichs, en rattrapant en journée leur sommeil écourté.

D'autres travaillent à l'extérieur, comme salariées. Rythme d'enfer.

En fait, la vie de compound, c'est la même chose qu'en Europe.
Bon d'accord, le soleil en plus.
Moi, je me méfie du laisser-aller. Ici, il s'invite et s'installe beaucoup plus vite qu'ailleurs.
Alors, yallah !!!








lundi 10 février 2014

T'as voulu voir Dubai...

...Et on a vu Dubai !

Oui, ça date un peu maintenant, désolée de m'être laissée distancée.
Mais ça ne périme pas, les récits de voyage !

Nous avons fait le parcours touristique.

Dubai Museum : art et traditions populaires. Parfait en taille et en explications.



Promenade en abra dans la Creek : voir Dubai sous un autre angle.


Souq des épices, souq de l'or. J'ai enfin trouvé de l'indigo. Pas acheté, sais pas comment on s'en sert...Pfff.


Creek park et sa télécabine au-dessus des palmiers, sympa aussi sans la neige.


Grand aquarium du Dubai Mall : mille raies et shopping.


Burj Khalifa. At the top ! Si, je vous dis que ça tangue, en haut ! Ou ça roule, comme on veut.


Puis nous avons fait une escapade à Mussandam : promenade en bateau, eau à 30°C, plats indiens à manger avec les doigts, techno indienne...


Pour finir dans le top des parcs aquatiques : passé au travers d'un tube au milieu d'une piscine de requins !!!


Bon, allez, je vous donne plus de détails ?


Dubai tient ses promesses. C'est oriental, délirant, propre, beau, original, moderne. 
Dubai  raconte son histoire, qui est celle de toute la région. Celle des pêcheurs de perles puis des puits de pétrole et Dubai rend grâce au passage à la clairvoyance de ses décideurs.

Mais, comme d'autres voyageurs, je trouve qu'il reste à cette ville une tâche de taille : forger une âme pour habiter ce fantastique décor.  

D'autre part, nous avons choisi le pire moment pour visiter : l'Eid. 

D'une part, c'est l'une des deux périodes vacances pour tout le Moyen orient, si on excepte le Ramadan, durant lequel il est compliqué de voyager. Dubai est le must pour se payer des vacances de luxe, ce que beaucoup recherchent. Résultat : quand on ne s'y prend pas suffisamment tôt, difficile de réserver et ça coûte un bras. 
D'autre part, les Dubaïotes sont partis changer de décor, les touristes indiens sont absolument partout. On se retrouve dans Bombay megapole, avec d'importantes congestions des sites touristiques.

Pour conclure, même si on reste sur sa faim pour l'authenticité, c'est une visite qui mérite le déplacement pour la découverte d'une autre facette - O combien extraordinaire ! - de la vie au Moyen Orient.  


PS, pépite durant ce voyage :

Nous sommes tombés sur un conducteur de taxi pakistanais d'un cinquantaine d'années, au teriiiiible look d'Hulk Hogan, dont le frère est marié à une française et tient un magasin d'alimentation à Paris... 
Ce qui fait de nous tous presque des cousins, non ?
Oui, oui, mais regardez la route, monsieur...


Fameux biryani

...ou  briyani, beryani...

Il est vrai que, lorsqu'on nous demande " Que mangez-vous en Arabie ?", il nous vient surtout à l'esprit des plats indiens.

Le byriani est LE plat que l'on peut trouver à peu près partout. Chaque cuisinier a sa recette, donc, impossible de dire qu'on en a déjà goûté et impossible de s'en lasser.

La base est constitué de riz basmati ou long, cuit à l'eau avec ou sans épices.
Ce riz accompagne, le plus souvent, du poulet cuit au court-bouillon avec des épices.
Il est agrémenté de raisins secs, d'oignons émincés rissolés, de noix de cajou et de coriandre fraîche.
C'est un plat de fête, qui est toutefois servi en plat courant.
Sans difficulté particulière de préparation ni d'ingrédient rare,  il est cuisiné en grande quantité, et peut être  réchauffé indéfiniment.
Personnellement j'aimerais qu'il y ait  plus de légumes.

Chicken biryani
Photo : Amal Al-Sibai pour Saudi Gazette 
(désolée, je n'ai pas eu le temps de photographier le mien...)

Une de mes voisines m'a gentiment offert une part de son biryani aux fruits de mer, avec une moule - il y en a ici ? -  dont la taille peut faire pâlir leurs congénères de bouchot en France. 




J'ai trouvé le mélange d'épices spécial byriani en grande surface.



J'ai essayé cela avec une poule au pot qui a mijoté la matinée dans sa cocotte en fonte... Délicieux.

D'autres détails : http://fr.wikipedia.org/wiki/Biryani

Si vous voulez tenter la recette ou si vous voyez cela dans un menu, n'hésitez pas!