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We are a simple french family with one dad, one mum and two children. And now a cat.
We are sharing here with you our expat adventure in Al Jubail, Saudi Arabia.

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samedi 29 septembre 2012

Fruit de saison

C'est la saison !
Mon mari est revenu du travail avec une caisse de dattes fraîches offertes par un de ses collègues.
Disons les choses comme elles sont : "c'est une pure tuerie !".
Ces fruits suintent le sucre comme les mirabelles du jardin en 1997.
C'est simple, ils sont confits dans leur propre sucre.
Avec ça, ils ont un goût de miel-caramel-amande-marron glacé !...
C'est si puissant qu'une seule datte vous suffit pour finir le repas... Jusqu'au suivant...

Pas étonnant que ce fruit soit associé au sentiment d'amour.

Dattes variété Bahri : la partie claire est la moins mûre.
On se bat pour  déguster les plus marrons...
(il était temps de faire une photo)





Traffic jam

Les femmes n'ont pas (encore) le droit de conduire en Arabie saoudite.

Or, il faut conduire les enfants à l'école, faire les courses, aller consulter le médecin. On peut aussi vouloir aller voir une amie dans un autre compound, ou tout simplement se promener.

Il y a plusieurs solutions : 
- se déplacer le week-end avec son mari et ses enfants
- utiliser le service de bus collectif
- utiliser un taxi

On jongle avec les trois dispositifs.

Pour le shopping, il faut tenir compte des horaires d'ouverture des magasins (de 9h00 à 12h00 et de 16h00 à  21h00). Il faut tenir compte aussi des horaires de prières et du retour des enfants de l'école.
Au début, on s'empêtre un peu dans ces horaires et on a l'impression de courir tout le temps. Puis les réflexes d'ancienne étudiante sans voiture reviennent. Qui l'eut cru ?

Les magasins les mieux achalandés étant un peu éloignés, cela tourne un peu à l'expédition. C'est vrai. Cela dit, le minimum utile est à portée de main.

A vrai dire, conduire ici est risqué. 

Les routes sont extrêmement larges, même en ville (de la taille d'une voie rapide en France). Mais les gens roulent très vite (120, ou plutôt 130 à 140 km/h sur les voies urbaines de contournement). De plus, quand vous avez une chaussée à deux voies de même direction, il est fréquent de voir trois voitures de rang...
Les accidents sont fréquents et souvent graves. Comme lors de travaux routiers, l'embouteillage devient énorme, et très dense (avec des super-héros qui  voudraient bien vous passer par-dessus ou à travers si c'était possible).
D'autre part, la logique du réseau routier n'est pas toujours évidente. Ratez une sortie et vous pouvez avoir à faire 20 km pour rattraper votre erreur...




 Un type de bus collectif


De gros gabarits de véhicules

 Route de zone industrielle

Route de secteur résidentiel


 Traffic jam (littéralement : trafic en confiture...)

samedi 15 septembre 2012

Rentrée scolaire



Nous sommes revenus de France une petite semaine avant la rentrée. Que c'est dur, de quitter les copains auprès de qui on se consolait, jadis, de la reprise des cours !

Corvée de fournitures 

En allant consulter le site Internet de l’école, afin de vérifier la date de rentrée, je me suis aperçue que la liste des fournitures scolaires était en ligne et devaient être amenées le premier jour de classe.

Allez, hop, direction Jarir Bookstore. Nouveaux cartables, lunchbox, trousse et une impressionnante quantité de crayons en tous genres. Comme en France, c’était le rush. Je précise que le magasin est fermé le midi et ré-ouvre à 16h00. Sans oublier la fermeture lors des séances de prière.
Impossible de trouver des chemises A4 pour la maison. Le format de papier le plus courant est un peu moins long, et l’essentiel des fournitures est coordonné. Sauf les ramettes de papier...

    


Puis, avec beaucoup de discipline, nous nous sommes couchés tôt (21h30), le réveil devant nous sortir du lit à 5h30. A 6h45 pétantes, tout le monde était prêt à partir, sans oublier les lunchbox.


Transport scolaire 

6h45,direction le mini-bus, à son emplacement habituel dans le compound.

Ce mini-bus, c’est déjà un grand changement. C'est là, et non pas à l'école, que les mamans disent au revoir à leurs enfants. On laisse nos petits dans ce bus, et on les récupère l'après-midi, à la descente de ce même bus. J'ai du prendre un peu sur moi pour me faire à cette idée, moi qui, en France, accompagnait les enfants dans leur classe, mettait les chaussons...
Pour cette première journée toutefois, je suis allée avec les petits dans le bus. Bien intimidés et biens perdus parmi d’autres enfants du même âge, qui, eux, semblaient toujours tout à fait à l’aise. Papa nous a suivi en voiture. 
20 mn de trajet et nous voilà sur le parking intérieur de l'école, dans une very big cohue de minibus, de 4X4, et de SUV. Comment s’y retrouver là-dedans… Les enfants plus âgés connaissent le chemin et  se dirigent directement vers les listes d’affectation par classe. Finalement, heureusement que Papa et moi avions pu venir, car l'établissement est grand, et les nouveaux, même étrangers, ne sont pas spécialement pris en charge. Et puis...

Quelle classe ?

Ah tiens, nos enfants ne sont pas sur les listes ?… Ah ? Il manque un tampon sur le document de paiement des frais de scolarité ? Ah oui, pas d’école sans ce tampon, validant le paiement des frais ? Eh bien, voilà, retour des enfants à la maison, trop contents d’avoir une journée de vacances en plus !

Moment d'angoisse

Papa annule ses rendez vous et fait des pieds et des mains pour régler la question. En début d’après-midi, le dossier est complet et les enfants inscrits… Sur liste d’attente !!!! Après avoir démontré notre incompréhension et notre agacement (étant donné que nous avions fait toute la préinscription avant l'été)  la question est réglée en fin d’après-midi.

Le lendemain, donc, nous repartons tous à l’école, bien contents d’avoir échappé de justesse à une catastrophe.


lundi 10 septembre 2012

Bon, par quoi je commence...

Cela fait maintenant presque 2 semaines que nous nous sommes enfin vraiment installés dans notre nouvelle vie saoudienne.
2 semaines très intenses, avec la rentrée scolaire, une infinité de rencontres, des tas de courses à faire... All in english... Enfin presque.
J'ai enfin pu trouver un moment pour classer les papiers arrivés (je n'ai pas dit que j'avais eu le temps de les traiter...). Les valises sont rangées, la maison aussi, la cuisine est faite. Ouf. Je commence à entrevoir un début d'emploi du temps stable. J'ai même trouvé un créneau pour aller nager, et faire un peu de cardio-training. En salle. Climatisée.

Et il fait toujours beau, la température à 7h00 commence à redescendre (26°C, ce matin).
A midi, le vent chaud du désert caresse la peau. C'est très agréable, à petites doses.

Je vais trier mes photos et raconter un peu ce qui s'est passé. Là, je vais chercher les enfants qui reviennent de l'école avec le bus.